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Coopération internationale

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Les programmes de conservation ex situ et de réintroduction en milieu naturel ne peuvent aboutir à des succès significatifs et durables sans d’abord un partage de l’effort de recherche entre plusieurs établissements des pays de l’aire concernée, sans ensuite un partage des risques et une mutualisation des moyens affectés à cet objectif .
 
Une telle coopération a commencé en 1995 entre les différents instituts de recherche mais nécessite d’être développée entre les autres organisations publiques et privées en charge d’améliorer les connaissances acquises sur l’espèce en captivité, en France et à l’étranger (y compris en dehors de l’Europe), pour des transferts d’expériences. Parmi ces organisations, la Hudson River Foundation, le US Fish and Wildlife Service et le Quebec Fauna and Parks Service ont une expérience sur l’esturgeon atlantique américain (Acipenser oxyrinchus), l’espèce la plus proche d’Acipenser sturio, qui a été présente dans la Baltique et capturée jusqu’en 1972 en Pologne et 1984 dans le Lac Ladoga (Russie), et dont le dernier spécimen a été signalé en Estonie en 1996.
Des échanges d’expériences sont à encourager avec différentes régions d’Europe où Acipenser sturio était sympatrique avec d’autres espèces d’esturgeon, par exemple Acipenser naccarii dans le bassin du Pô, Acipenser oxyrinchus dans le bassin de la Baltique, Acipenser ruthenus en mer Noire (population du Danube).
 
 
Cette coopération internationale doit s’appuyer la mise en place d’une base de données européenne pour le suivi des données de captures et l’élaboration d’une cartographie européenne :
 
- des frayères historiques,
 
- de l’état de conservation et de la qualité des eaux des habitats essentiels de l’esturgeon,
 
- des mesures de protections mises en place sur les habitats.
 
Pour rendre opérationnelle la coopération internationale, les priorités suivantes ont été définies :
 
- poursuite de l’animation du groupe de travail européen établi à l’origine sous l’égide de la Convention de Berne, visant à impulser et suivre la mise en oeuvre du plan européen, faciliter les échanges d’informations sur l’espèce avec les autres conventions (Convention sur les Espèces Migratrices, Convention OSPAR, …) ;
 
 
- poursuite du travail engagé avec les autorités et la profession de la pêche sur l’Atlantique Nord-Est ;
 
- poursuite de l’effort de coopération franco-allemande pour la recherche sur la conservation ex situ.
 

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